Imaginez un examen de santé, qui permettrait de se faire une idée immédiate de l'état général de votre corps, une espèce d'instantané  de votre santé. Si un tel examen existait, nombreux seraient les médecins qui le prescriraient à leurs patients, lors de la première consultation et par la suite, à intervalles réguliers. Nombreux aussi seraient les patients qui réclameraient la prescription de cet examen à leur médecin.

En chirurgie dentaire, une telle procédure existe. Cela s'appelle un status rétro-alvéolaire.
En quoi consiste-t-il? Il s'agit de radiographier chaque dent, dans sa totalité, couronne et racines. Il est possible de radiographier en un seul cliché plusieurs dents. Ainsi, les quatre incisives inférieures apparaîtront ensemble sur une seule radio, d'un format ordinaire  généralement utilisé au fauteuil par votre dentiste. Les autres dents seront radiographiées, par groupe de trois le plus souvent. En plus de ces clichés individuels de chaque groupe de dents, il est d'usage d'ajouter deux "mordus" qui permettent d'observer les dents en occlusion, c'est-à-dire dans leur position d'engrènement. Dans la plupart des cas, il suffira d'une douzaine de radios pour couvrir et rendre compte de la totalité de l'état de vos dents.

Autrefois, le status rétro-alvéolaire n'était utilisé que par des spécialistes, surtout par les parodontologistes ( ceux qui ne s'occupent que des tissus de soutien de la dent). Il représentait une dépense , mais surtout une irradiation non-négligeables. Aujourd'hui, la numérisation  permet une diminution significative des doses de radiations mises en oeuvre et le coût des radiographies est souvent marginal en regard des grandes restaurations, par prothèses scellées et implants. C'est la raison pour laquelle, dans de très nombreux pays, le status rétro-alvéolaire s'est énormément vulgarisé.

En savoir plus sur les soins des gencives-Parodontie avec votre dentsite à Paris 13.