Le cabinet dentaire du Dr Gabison à Paris 13 vous parle du Beam Dental

En France, la loi interdit purement et simplement aux sociétés d’assurance de modifier leurs tarifs en fonction de l’état de santé du souscripteur. S’il est vrai qu’un interrogatoire médical est demandé, il l’est seulement au moment où vous contractez votre assurance. L’assureur ne pourra pas augmenter ses tarifs sous prétexte que son client présente aujourd’hui plus de risques d’être malade qu’hier.

Ce qui est très attirant dans le cas de Beam Dental, c’est qu’on propose au client, une diminution des frais de mutuelle dentaire particulièrement importante. Mais la particularité essentielle de ce système est que le souscripteur en devient l’acteur essentiel puisque ses chances de se trouver dans une population “à risques” (ici, le risque d’avoir besoin de soins coûteux) dépend de la qualité de son brossage, et donc uniquement de lui (du moins, apparemment).

D’un côté, cela responsabilise le client de Beam Dental sur sa santé bucco dentaire, et c’est de toutes façons une bonne chose. De l’autre, outre le risque - et qui n’est pas des moindres - d’atteinte à la vie privée, d’autres problèmes peuvent se poser : par exemple, qu’en est-il des patients qui perdent de leur capacités motrices avec l’âge ou la maladie ? Leur police d’assurance risque de grimper en flèche à une période vraiment pas souhaitable !

… Et qu’on ne dise pas : “Ici, en France, cela ne peut pas se produire”. Car chacun le sait : tout ce qui se passe aux États-Unis finit par arriver chez nous !